Pierre Bérégovoy s’est-il réellement
donné la mort le 1er mai 1993 ?
Plusieurs faits
troublants et témoignages contradictoires ébranlent sérieusement
la thèse officielle du suicide.
Le
1ier mai 1993, Pierre Bérégovoy est retrouvé
mort au bord du canal de Nevers, deux balles dans la tête. L'enquête
officielle conclut rapidement au suicide : l'ancien Premier Ministre,
dépressif depuis la défaite de la gauche aux législatives
et impliqué dans des affaires politico-financières, n'aurait
pas trouvé d'autre issue que de mettre fin à ses jours.
Mais beaucoup contestent cette version et pensent qu'il a été
assassiné pour raison d'état. Il n'y avait aucun signe qu'il
était dépressif au point de se donner la mort. Au contraire,
il était combatif et c'est justement parce qu'il n'était
pas personnellement impliqué dans ces affaires politico-financières
que tout le monde s'est accordé pour rendre un hommage particulier
à cet homme intègre qui avait la volonté de combattre
la corruption. Ce premier Ministre en savait trop sur les nombreuses "affaires"
qui gangrènent la République sous François Mitterrand.
Il avait eu l'imprudence de l'annoncer devant l'Assemblée nationale
en brandissant une liste. C'est alors que les ennuis commencèrent
pour lui et ses proches, dont les appartements ont été cambriolés.
De nombreux indices indiquent qu'il a été assassiné
par des militaires ou des policiers : on a entendu deux coups de feu,
la blessure était au sommet du crâne, il a été
transporté au Val de Grace alors qu'il était déjà
décédé... Sa volonté ferme de lutter contre
la corruption avait donc tant d'impact que toute la clique des politiciens
corrompus, verreux, se seraient permis de l'éliminer.
Suicide ou meurtre
? La thèse du suicide a empêché toute enquête,
l'affaire fut vite classée. La preuve :
Le rapport d'autopsie n'a jamais été communiqué,
même pas à sa femme lorsqu'elle l'a demandé. Peu après,
la presse révéla les procès pour financement occulte
des partis de Droite comme de Gauche. Les responsables des partis incriminés
s'auto-amnistièrent, et toute cette classe de polititiens décrétèrent
que le financement publique des partis politiques se ferait en prenant
sur les impôts. N'est-ce pas le comble de la malhonnêteté
de nos élus ?
Une énorme affaire d'Etat
Un journaliste
a publié sur France Soir une contre-enquête
troublante sur la mort de l’ex-Premier ministre préféré
des Français. Bref, ceux qui liront "L'homme qui a été
assassiné" en seront convaincus, c'est une énorme
affaire d'Etat qui affecte autant la Droite que la Gauche. D'ailleurs,
les responsables politiques ont été tous d'accord pour enterrer
l'affaire, comme ils ont été tous d'accord pour s'amnistier
mutuellement au sujet du financement occulte des partis politiques.
En plus, ils n'ont
pas trouvé mieux que nous les faire financer au moyen de nos contributions
! Ainsi les deux partis dominants vont pouvoir dominer la scène
sans se soucier du nombre d'adhérents. Monsieur Bérégovoy
a donc déclenché la machine infernale. "L'enfer est
pavé de bonnes intentions."
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